Artiste-peintre, né à Paris en 1974, JOSEPH célèbre l’humour et la superficialité tout en dénonçant l’ère du consumérisme. Ces œuvres chamarrées auxquelles ils prêtent des allures rétro, puisent leur inspiration dans la publicité, la BD ou encore les capsules de canettes, symboles de l’univers pop de notre société, que l’artiste fête sous toutes ses formes.
La finition vernie de ses œuvres font écho aux panneaux publicitaires émaillés, figure de la première moitié du 20éme siècle. Finition qui souligne un monde idéal, un rêve américain où les femmes toujours belles et les hommes toujours souriants sont englués dans une couche de résine et d’époxy, figés dans un reflet pénombre de soi-même, une pâle copie de copie : la vie qui imite l’art qui imite la vie.
Joseph s’inspire visuellement des symboles de la société de consommation mais va plus loin. Partant du constat d’une population jamais satisfaite, assoiffée de changements et de possibilités, il construit des œuvres pensées de façon modulable, composées de panneaux liés qui se déconstruisent et se reconstruisent au grès de ses envies.
Joseph pousse le pop art à sa conclusion logique: une forme d’art où le consommateur prend sa place à côté de l’artiste dans le processus créatif.